ᐃ Accueil sommaire ᐅ page 8
L’influence du Syndicat National des Instituteurs (SNI)

Pour qui n’était pas enseignant, un grand étonnement !

Dans le canton, tous les enseignants étaient syndiqués au SNI (Syndicat National des Instituteurs – dans la Marne, tendance « Unité et Action (CGT)- bien que n’appartenant pas à des familles marquées politiquement à gauche (souvent même bien loin).

A mon arrivée, nos collègues m’ont désigné « secrétaire du SNI cantonal », chargé de ramasser les cotisations syndicales, et d’organiser les réunions cantonales.

Quand le SNI lançait une grève, les collègues la suivaient unanimement !

Depuis la fin de la guerre, le SNI cogérait l’Education Nationale de la Marne avec l’Inspecteur d’Académie : « gestion paritaire »! et l’Inspecteur d’Académie prenait toujours l’avis du secrétaire départemental du SNI avant toute décision importante...

Il est vrai, que dans la Marne, Léon Borgniet – grand résistant- avait été provisoirement « Commissaire de la République à Châlons s/Marne » en remplacement du Préfet.

De ce fait, il avait un vrai poids et dirigeait les réunions syndicales avec une grande autorité.
Comme tous les autres instituteurs, les trois épouses Salvador de l’importante entreprise de scierie, institutrices au Baizil, payaient leur cotisation syndicale au SNI.

Tous les enseignants adhéraient également à l’Autonome (Assurance civile) et à la MAE (Assurance élèves), à la MAIF (Assurance Auto des Instituteurs), à la MGEN ( Mutuelle Assurance maladie de l’Education nationale.…

Toujours spontanément désigné secrétaire par mes pairs, je ramassais les cotisations MAE!

Comme on peut le constater, une très large famille !