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Le Projet Personnel de l’élève

Etait une idée (1980) de notre amie Claire Métréau qui, après avoir été notre conseillère d’orientation, était devenue directrice du CIO de Reims.

Il s’agissait, pour l’élève, de regrouper dans un classeur –tenu de la 6ème à la 3ème- tout ce qui pouvait l’aider à faire un choix d’orientation éclairé :

• mes goûts : articles de journaux sur les métiers qui me plairaient.
• les filières de formation qui y préparent : quelle seconde ? quel lycée ? sélectionner dans les brochures d’orientation…
• La filière à suivre pour parvenir à ce métier, dans quels établissements…
• Description du métier, évolution possible- conditions d’exercice- débouchés…
• Mes capacités : mes résultats scolaires, mes qualités.
• Comptes rendus des visites d’entreprises
• Comptes rendus de stages en entreprises : rapports de stage (y compris du maître de stage)

Formation continue des Professeurs Principaux

Avec Claire Métréau et l’Inspecteur d’Information et d’Orientation, nous avions décidé de proposer aux collèges, et plus particulièrement aux professeurs principaux, des stages de formation au Projet Personnel de l’élève.

En effet, en général, les professeurs principaux de 3ème n’avaient pas les connaissances souhaitables pour bien conseiller leurs élèves sur les formations dans la Marne ou l’Académie, ni la situation de l’emploi dans les différents métiers qui intéressaient les élèves.

Je me souviens que pour éclairer les professeurs principaux sur ce sujet, j’avais demandé à notre ami Jacques Heydecker (Président du Conseil Economique et Social) d’animer, sur ce sujet, une conférence, au Lycée Léon Bourgeois d’Epernay.
Des tables rondes avec des chefs d’entreprise avaient particulièrement intéressé l’auditoire.

L’évaluation des élèves – les groupes de niveau

Je m’étais impliqué sur le sujet en organisant des stages de formation continue. Il était en effet choquant de constater qu’un même devoir pouvait être noté de manière très différente selon les correcteurs. Ces stages intéressaient beaucoup les enseignants volontaires.

Au collège, en Anglais, nous avions mis en place une option « soutien » avec un horaire renforcé, en petit nombre, pour les élèves qui avaient besoin de soutien et une option « approfondissement ».

Nous étions satisfaits de constater que les élèves de seconde revenaient nous voir pour dire « l’approfondissement nous a permis de devenir têtes de classe…Au lycée, beaucoup de camarades sont nuls, nous on est à l’aise…».