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Problèmes liés à la construction du collège :
• quelques faillites d’entreprises.
A l’appel d’offres, retenir les moins-disantes n’assure pas d’avoir choisi les plus sures !
Après, qui assure l’après-vente  pour corriger les défauts ?

• l’entreprise d’électricité ROCH qui avait installé le chauffage électrique encastré dans le sol avait effectué une regrettable erreur en branchant du 380v à la place du 220v.
Les résistances au sol avaient souffert et certaines étaient irrémédiablement abimées.
Pour en réparer certaines, il a fallu faire appel une entreprise spécialisée, très chère (détecter la panne, creuser le sol, changer la résistance …).
Heureusement, EDF qui nous avait incités à choisir ce mode de chauffage, en espérant faire des émules avait installé gracieusement des panneaux rayonnants au plafond, avec tout un système de pilotage par ordinateur
Ainsi, nous étions chauffés par le plafond et par le sol.
Sur l’écran, installé dans mon bureau, je pouvais suivre la température de chaque salle, en temps réel.
Je programmais les heures de chauffe en fonction des occupations prévues.
EDF avait fait connaître son intervention et nous avions reçu de nombreuses délégations d’élus d’Alsace, de Bourgogne… venues s’informer sur cette innovation.
Néanmoins, le coût du chauffage électrique grevait sérieusement notre budget.
Le Conseil Général qui nous accordait la subvention de fonctionnement, évaluait les budgets de chaque établissement.
Les établissements utilisant le chauffage électriques étaient les plus chers.
A un moment, le Département a voulu tester un chauffage central au bois pour valoriser la filière bois.
Projet abandonné.

• L’entreprise qui avait obtenu le lot « étanchéité » a sous-traité à une seconde entreprise qui a elle- même sous-traité à une troisième, totalement incompétente.
Une catastrophe : les terrasses fuyaient.
Les recours administratifs ont été délicats et longs.