Montmort possédait autrefois de nombreux moulins utilisant le force de l'eau du Surmelin.

On peut en dénombrer au moins 5.

Le gros moulin vers Mardelles
Le moulin neuf
Le moulin à tan aux Rouleaux
Le moulin Roulots
Le moulin du pont de pierre

Hormis le moulin à tan, les moulins de Montmort étaient principalement destinés à moudre les céréales.

Le moulin neuf, par exemple, a été  rénové et agrandi au début du XIXème. Il comportait deux meules . Un système de treuil entraîné par la même roue à aube de 6 m de diamètre permettait au meunier de monter et descendre sans efforts les sacs et autres charges .

Le moulin à tan utilisait la force de l'eau pour broyer l'écorce de chêne Le tan est constitué d’écorce de chêne moulue, utilisée dans l’application des méthodes anciennes de tannage végétal.

La proximité de grandes forêts et d’écorces abondantes facilita l' industrie des tanneries et mégisseries dans la vallée du Surmelin.

Des  tanneries fonctionnaient à  Montmort, Orbais, La Ville-sous-Orbais et le Breuil .

Un bief alimente encore cet ancien moulin. Le cours d’eau passe sous l’habitation. Une chute de 3 mètres fournissait l’énergie à une turbine toujours en place.

Le moulin des Roulots, à l'origine moulin des Orfèvres, fut sous la dépendance de l'abbaye d'Andecy, puis de la Charmoye avant d'appartenir à un certain Roulot, dont le nom est à l'origine du lieu-dit des Rouleaux .

Le moulin du Pont-de-Pierre fut une source de conflit entre le seigneur de Montmort et l'abbaye de la Charmoye lors de l'aménagement d'une nouvelle rivière qui passait le long d'un pré appartenant à la Charmoye.

le Gros Moulin est un ancien moulin "banal": 

Les seigneurs, instauraient à leur profit certains monopoles.

Le plus ancien est celui du moulin banal : tout le blé récolté dans un certain périmètre du moulin, doit y être amené et moulu contre redevance.

Au Moyen Age, la plupart des moulins appartiennaient au seigneur (moulin banal) ou dépendaient de monastères.