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Exposiion "Archives et vitrail"


Ce n'est qu'au XIXe siècle que nait l'intérêt pour les vitraux, considérés auparavant comme un art mineur, propre à traiter de l'iconographie, mais soumis à l'architecture.

Chercheurs et historiens de l'art comme Charles Fichot (1817-1903) ou Paul Biver (1886-1952) sont à l'origine de ce regain d'intérêt.

Le concept d"Ecole champenoise" est créé à cette époque.
Au XVIe siècle, l'école troyenne de peinture sur verre assure une production massive de vitraux en Champagne méridionale.

Plusieurs panneaux sont consacrés à la technique du vitrail depuis la conception jusquà la pose de la verrière.

La première phase est la commande:
Jusqu'au XVIIe siècle, les donateurs se font figurer sur les vitraux, avec leurs armes et parfois leur famille. ( par exemple Louis de Hangest, seigneur de Montmort, sur un vitrail du choeur de l'église St Pierre St Paul)

Les peintres verriers ne signent pas leurs oeuvres.
Jean Soudain (1494-1554) est l'un des rares peintres verriers dont nous pouvons identifier les vitraux.

L'élaboration passe toujours par le dessin:

Le carton ou patron est le modèle à l'échelle d'exécution du vitrail.

Le choix des verres, de ses colorations (le verre teint dans la masse sert de couleur de fond), la décoration (les pièces sont peintes pour former le motif), le soin apporté à la cuisson, la coupe, la mise en plomb qui assure l'assemblage des pièces de verres par leur sertissage et la pose sont les principales phases du vitrail dont la valeur architecturale est aujourd'hui unanimement reconnue.

> Retrouvez l'exposition sur internet ici