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Relations avec le Conseil Général
(aujourd’hui Conseil départemental)


Que de changements en 50 ans :

• Gestion communale. Au début des années 60, la gestion matérielle des collèges était à charge des communes.
C’est-à-dire, à Montmort, avec des moyens dérisoires.
Mon bureau avait été récupéré dans un grenier, je ne disposais que d’une vieille machine à écrire Underwood.
Ma mère qui travaillait au service intendance du Ministère de la Guerre, à Paris, me fournissait ramettes de papier, carbones, crayons Bic…
Pas de téléphone…La femme de ménage ne disposait que d’un balai et d’une serpillière.

• Gestion nationale (Centralisation) : promotion fulgurante ! On pouvait demander au Rectorat à être doté d’une machine à écrire…près d’un an plus tard, l’UGAP faisait livrer une superbe machine électrique, sans qu’on ait à donner un avis sur le besoin, la marque, le modèle. J’avais fait imprimer des papiers à en-tête « Collège Nationalisé de Montmort ».

• Puis Gestion départementale (décentralisation). J’avais racheté un tampon encreur « Collège Départemental de Montmort ». Avantage : on pouvait téléphoner à un responsable dont on connaissait le nom et l’adresse. Désormais, c’était le Conseil général qui nous attribuait notre dotation budgétaire et veillait au bon état de nos locaux (construction, dotations…)



Salle de réception


Les locaux du Couvent Ste Marie



Salle de délibérations


Le Conseil Général à Châlons s/Marne

 

Le Président du Conseil Général (Albert Vecten puis René Paul Savary) réunissait « ses » Principaux »dans la salle de délibérations de l’assemblée départementale.

Chacun était assis au bureau de son Conseiller Général.
Le Président présentait sa politique pour les collèges puis échangeait avec nous.
Puis, il nous invitait à déjeuner dans la superbe salle de réception de l’ancien couvent Ste Marie.
Chaque table était présidée par un conseiller général.

Je connaissais bien la responsable administrative des collèges Mme Signoret qui, pendant de longues années avait été chef du service scolarité à l’Inspection Académique.
Avec elle, j’ai fait partie de la Commission « bâtiments » chargée de donner un avis sur les futures constructions.

Pendant de nombreuses années, Pierre-Yves JARDEL a été notre conseiller général.
A ce titre, il siégeait au Conseil d’Administration et participait à toutes nos manifestations.
Nous avions des relations amicales.
Promu chevalier de la légion d’Honneur. Il est malheureusement atteint d’une maladie dégénérative.