Le papier carbone était fixé sur un rouleau qui en tournant, grâce à la manivelle, entrainait les feuilles de papier sur lesquelles on voulait dupliquer.
On se collait facilement de l’encre violette sur les doigts…
Il existait des carbones hectographiques de couleur (rouge, bleu, noir, vert, jaune, violet).
Un document polycopié en 2 couleurs exigeait 2 carbones et donc 2 passages sous le rouleau.
Il fallait veiller à ce que les couleurs ne se chevauchent pas.
Pendant de longues années, tous les enseignants utilisaient le duplicateur à alcool pour élaborer leurs polycopiés.
Dans les collèges importants, un moteur électrique faisait tourner plus rapidement le rouleau.
Enfin plus tard- mais c’était nettement plus cher- on a utilisé des duplicateurs à encre.
Le papier carbone a été remplacé par un stencil gravé (c’est-à-dire perforé) par un graveur électronique, pour laisser passer l’encre.
On obtenait des documents beaucoup plus lisibles