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PAE « Un siècle d’agriculture dans le canton de Montmort


Sur ce PAE, nous avons également travaillé une année entière avec des recherches approfondies aux archives départementales et après des organismes agricoles.
Quelques vues de la salle polyvalente







Les agriculteurs avaient volontiers collaboré pour répondre à nos enquêtes avec les élèves et pour prêter le matériel agricole et les objets qui ont été exposés.

La salle polyvalente, le CDI, les halls en étaient remplis.
Des machines agricoles étaient présentées à l’extérieur.

Le journal « l’Union » avait consacré toute la page régionale à rendre compte titrant « Une exposition à voir absolument… ».
L’Inspecteur d’Académie avait inauguré l’exposition, s’était déclaré ébahi par le travail fourni et la présentation .
Il avait écrit sur le livre d’or  «Un travail d’une qualité exceptionnelle.
Un projet qui constitue une ouverture du collège sur le monde extérieur et une animation intéressante ».

Plus de 2 000 personnes ont vu l’exposition au cours du week-end.
Le représentant des affaires culturelles du Rectorat… était revenu le lendemain, en famille ! Plaisant !
Ce PAE m’a fait prendre conscience de l’évolution de l’agriculture due aux guerres…

• En Brie, avant 1914, la terre ingrate (argile) exigeait de nombreux laboureurs qui vivaient en autarcie, travaillaient la terre avec leurs outils à main et leurs chevaux. Ils élevaient des moutons et quelques vaches sur leurs jachères et friches. Ils récoltaient leur li et leur chanvre, faisait leur cidre et leur poiré.

• La 1re guerre avait tué de nombreux agriculteurs. Ceux qui sont revenus ont voulu vivre autrement et ont acheté des machines agricoles. C’était le début d’une mécanisation tractée par des chevaux. Ils avaient abandonné leurs anciennes cultures, avaient acheté des semences sélectionnées et des engrais chimiques. Ils avaient emprunté au Crédit Agricole et avaient employé des ouvriers étrangers (surtout Polonais). Ils avaient créé une caisse locale du Crédit Agricole et géraient eux-mêmes leurs coopératives.

La 2me guerre avait également bouleversé les mentalités et impressionné par la puissance du matériel militaire.
Les agriculteurs ont voulu motoriser leurs exploitations avec des tracteurs qui remplaçaient les chevaux.
Les fermes sont devenues des entreprises individuelles.
Les salariés ont disparu et ont été remplacés par des automotrices.
L’importante main d’œuvre devenait inutile. d’où l’exode rural.
Les petites exploitations ont disparu, absorbées par les grosses.
Les agriculteurs se sont endettés au Crédit Agricole.
Grâce aux engrais, les rendements ont augmenté.
Aujourd’hui, les fermes moyennes ont 100 ha et les grosses 400 et plus.